L’Iran un grand pays agricole, un potentiel pour le maïs

Le pays vise l’autosuffisance alimentaire

En pleine ouverture suite à la signature de l’accord sur le nucléaire, l’Iran affiche de grandes ambitions pour son agriculture. Le pays vise l’autosuffisance alimentaire et envisage d’être un bassin d’approvisionnement pour toute la zone du Moyen-Orient. Le secteur avicole a été fortement soutenu à partir de 2012, année qui avait vu une crise d’approvisionnement en protéines animales. Ainsi, l’Iran est devenu autosuffisant en volailles et a même développé des exportations à partir de 2014. Concernant l’élevage bovin, la priorité nationale va à la filière lait, avec un important marché domestique et le développement de débouchés à l’export. Le modèle laitier iranien est intensif (base maïs-soja), avec de grandes exploitations d’au moins 500 têtes. Le maïs est donc une culture clé pour cette stratégie agricole, avec environ 600 000 ha semés chaque année, 50 % pour le débouché grain et 50 % pour le débouché fourrage, mais avec une génétique aujourd’hui vieillissante. Les autorités affichent leur volonté de développer l’utilisation des semences de maïs à haute performance afin d’améliorer les rendements et d’optimiser l’utilisation de l’eau, problématique majeure en Iran. Voici donc un nouveau pays cible pour la FNPSMS qui organise, dès cette année, des plateformes variétales afin de démontrer le potentiel de la génétique élite et les semences françaises sous les différents climats iraniens.