Haute valeur environnementale : lever les verrous

L’AGPM a transmis au ministère de l’Agriculture et à la Commission nationale de la certification environnementale (CNCE), aux côtés des autres Associations Spécialisées végétales, une demande d’adaptation du référentiel de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) aux productions végétales en formulant plusieurs propositions. En matière de « stratégie phytosanitaire » notamment l’AGPM demande la suppression du malus de points affectant le maïs selon la part qu’il occupe dans la SAU ainsi que la réintégration des surfaces de maïs dans le calcul de l’IFT-hors herbicide. Par ailleurs, l’AGPM a demandé l’exclusion du maïs semence lors du calcul de l’IFT compte-tenu de sa spécificité et en attendant des références adaptées.

De plus, afin d’avoir le même potentiel de points que les autres filières (viticulture ou l’arboriculture), les AS végétales demandent :
• que certains indicateurs soient reconnus : mesures alternatives à la lutte chimique,
• l’ouverture aux grandes cultures d’indicateurs existants : « diversité spécifique et variétale ».
• ainsi que la création d’un nouvel indicateur sur l’utilisation d’OAD visant le raisonnement des traitements phytosanitaires.

Concernant la fertilisation azotée, la demande principale concerne la prise en compte de la méthode de calcul des bilans GREN pour les cultures dites « mineures » (comme le maïs doux et le maïs semence), c’est-à-dire ne disposant pas de références officielles d’export d’azote. Jusqu’à présent, celles-ci sont exclues du calcul du bilan azoté ou prises en compte avec les références propres aux cultures de consommation. De ce fait, une forte part de ces cultures dans l’assolement de l’exploitation peut compromettre la validation de cette catégorie « fertilisation azotée ». Par ailleurs, à terme, les AS végétales préconisent l’ouverture de l’indicateur « utilisation de matériel optimisant les apports de fertilisants » aux grandes cultures afin de reconnaître les pratiques vertueuses en la matière (modulation intra parcellaire, localisation, inhibiteurs…).

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