Si Kafka m’était conté…
Si la crise politique du moment ne pesait pas aussi lourd sur l’agriculture, on pourrait choisir d’en rire au lieu d’en pleurer. Mais le fait est que le blocage politique et institutionnel du pays est insupportable pour un secteur économique qui fait face à des urgences vitales : prix au plus bas, coûts en hausse, récoltes grevées par les aléas, une nouvelle PAC à négocier férocement et un traité du Mercosur en passe d’être validé. Tout cela imposerait une réponse politique forte, ambitieuse, déterminée. Mais sans gouvernement et sans stabilité, la France est aux abonnés absents. Si l’ensemble du pays subit la paralysie, l’agriculture est parmi les premières fauchées : il est temps de sortir de l’impasse surréaliste et de se mettre au travail pour regagner notre compétitivité et notre souveraineté.
Le chiffre du mois : + 4,7 %, c’est l’augmentation de la production mondiale de maïs entre 2024 et 2025 passant de 1 229 millions de tonnes à 1 287.