AGPM Info technique n°488

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L’esquive du stress hydrique par des semis plus précoces
Profitant de printemps plus secs et plus chauds, et cherchant à « esquiver » des déficits hydriques en fin de cycle, les semis précoces se développent. En France, les semis ont été avancés en moyenne de 20 jours en 20 ans et débutent aujourd’hui fin mars. Cette stratégie adoptée par de nombreux agriculteurs présente beaucoup d’avantages. Quand elle est bien conduite, elle permet en effet de valoriser au maximum l’offre climatique en rendement (allongement du cycle), d’esquiver les périodes à risque de déficit hydrique, de réduire les coûts de séchage et autorise une plus grande souplesse dans les dates de récolte. Elle est applicable dans les régions tempérées où le risque de fortes gelées recule au printemps.

Chiffre du mois : 5 cm – c’est la distance de localisation de l’engrais Starter par rapport à la ligne de semis.